jeudi 20 mars 2008
dimanche 9 mars 2008
UN REVE D'ARMAGEDDON (H. G. Wells)

Quoi de mieux pour découvrir l'univers d'un auteur que de commencer par deux petites nouvelles ou s'entrechoquent rêve et réalité.
La Porte dans le Mur
Wallace, raconte à un ami une étrange histoire. Enfant, il s'échappe de chez lui et découvre une porte verte. Une fois franchie, il est accueilli par deux panthères et découvre un monde parallèle, paisible, enchanté...
La Porte dans le Mur
Wallace, raconte à un ami une étrange histoire. Enfant, il s'échappe de chez lui et découvre une porte verte. Une fois franchie, il est accueilli par deux panthères et découvre un monde parallèle, paisible, enchanté...
L'adolescent puis l'adulte qu'il devient n'aura de cesse de retrouver cette porte...Mais celle-ci ne se manifeste pas toujours là où et quand on l'attend...
J'ai beaucoup aimé cette fable sur le temps qui passe, sur le bonheur qu'il faut savoir saisir quand il se présente...
Un rêve d'Armageddon
Un rêve d'Armageddon
L'idée de départ est très bonne. Un homme dans un train raconte à un inconnu qu'il a vécu dans ses rêves une véritable existence parallèle. Ces rêves, nuit après nuit, lui ont fait vivre une existence dans le futur. Une existence bien plus intéressante et qui lui semble bien plus réelle que sa vie "normale". Une existence auprès de la femme de sa vie. Mais une existence où la guerre est proche...
Je suis hélas resté sur ma faim avec cette seconde nouvelle. Cependant, l'envie de me plonger dans les romans d'un des pères de la littérature de science fiction anglo-saxonne est bien réelle!
Je suis hélas resté sur ma faim avec cette seconde nouvelle. Cependant, l'envie de me plonger dans les romans d'un des pères de la littérature de science fiction anglo-saxonne est bien réelle!
J'AI OUBLIE DE LA TUER (Tristane Banon)

Ne jamais juger un roman au nombre de pages! Jamais!
En une centaine de pages seulement, Tristane Banon nous raconte une histoire très émouvante, voire bouleversante (que l'on espère tout sauf autobiographique...).
Comment ne pas être ému par l'histoire de cette petite fille qui n'a pas connu son père, qui voit passer sa mère dans sa vie comme on regarde passer un train en espérant que cette fois il restera un peu plus longtemps en gare, qui est battue par la bonne.
Dans ce contexte, Flore ne peut être une enfant comme les autres. Elle devient adulte bien avant l'âge. On suit son cheminement, ses réflexions pour faire cesser les coups, jusqu'à envisager le pire...
Certains passages sont durs et nous font vivre de l'intérieur, par les yeux d'une enfant qui n'en est plus vraiment une, les premières années d'un vie gachée.
Certains passages sont durs et nous font vivre de l'intérieur, par les yeux d'une enfant qui n'en est plus vraiment une, les premières années d'un vie gachée.
Un livre à lire d'une traite, de toute façon on ne peut pas le lacher avant la fin!
Retrouvez la chronique d'Arlis (grâce à qui j'ai eu envie de lire ce livre) :
samedi 8 mars 2008
L'OR ET LA CENDRE (Eliette Abécassis)

De Paris à Washington, de Rome à Berlin, ils vont rencontrer des théologiens juifs et catholiques, des historiens, rescapés des camps nazis, des résistants et d'anciens collaborateurs. Enfin apparaît Lisa Perlman, sculpteur, figure lumineuse dont Raphaël s'éprend, et dont la famille semble détenir des secrets qui pourraient permettre d'élucider ce meurtre."
Même si le fil rouge de "L'or et la cendre" est la recherche du coupable de ce meurtre monstrueux et symbolique, il ne s'agit pas là d'un thriller mais d'une réflexion philosophique sur le Mal.
Difficile de ne pas chercher soi même à répondre aux multiples questions posées au fil des pages. Des questions portant notamment sur ce que nous aurions fait, nous, il y a un peu plus de soixante ans...
D'autres interrogations sont plus sombres encore, mettent mal à l'aise. Faut il voir voir en la Shoah, le signe que le Mal existe? Pourquoi Dieu, s'il existe, a t'il permis un telle atrocité envers le peuple élu? Comment vivre quand on est fils ou fille d'un survivant de l'horreur? Comment vivre quand on est fils ou fille d'un responsable de l'horreur?
Certains passages sont complexes, les théories développées par tel ou tel personnage sont parfois dures à appréhender. On ne sort pas indemne de ce livre au dénouement subtil et noir.
D'autres interrogations sont plus sombres encore, mettent mal à l'aise. Faut il voir voir en la Shoah, le signe que le Mal existe? Pourquoi Dieu, s'il existe, a t'il permis un telle atrocité envers le peuple élu? Comment vivre quand on est fils ou fille d'un survivant de l'horreur? Comment vivre quand on est fils ou fille d'un responsable de l'horreur?
Certains passages sont complexes, les théories développées par tel ou tel personnage sont parfois dures à appréhender. On ne sort pas indemne de ce livre au dénouement subtil et noir.
Ou est le bien? Ou est le mal? Saurez vous reconnaitre le serpent?....
jeudi 6 mars 2008
L'ORPHELINAT (2008)

Laura a passé les premières années de sa vie dans un orphelinat.
Bien des années plus tard, mère d’un petit garçon, Simon, atteint d’une maladie grave, elle et son mari achètent le bâtiment afin d’en faire un centre d’accueil pour quelques enfants handicapés. Le jour de l’inauguration, le fils de Laura, qui vient d’apprendre qu’il a été adopté, disparaît sans laisser de traces. Mais Laura a aperçu un autre petit garçon affublé d’un sac laissant juste deviner ses yeux. Elle seule l’a vu…Commence alors la quête d’une mère désespérée à la recherche de son fils.
Je n’en dirai pas plus tant ce film est un grand moment de cinéma.
Les pièces du puzzle s’imbriquent lentement les unes aux autres afin d’aboutir à un final inattendu. Sans effets spéciaux, sans jets d’hémoglobine, sans grosses ficelles, « L’orphelinat » fait peur, fait sursauter, fait réfléchir (« Il ne faut pas voir pour croire, mais croire pour voir »).
Juan Antonio Bayona, parrainé par Guillermo del Toro, s’impose déjà comme un réalisateur à suivre en livrant une partition proche de celle d’Alejandro Amenabar.
L’actrice principale, Belen Rueda, est en permanence à l’écran. Elle est tout simplement éblouissante de sobriété, entièrement au service de l’histoire.
Vous l’aurez compris, c’est pour des films comme ceux-là que j’aime le cinéma.
dimanche 2 mars 2008
LA CHAMBRE DE MORTS (Franck Thilliez)

Vous roulez en pleine nuit avec votre meilleur ami, tous feux éteints.
Devant vous, un champ d’éoliennes désert. Soudain le choc, d’une violence inouïe. Un corps gît près de votre véhicule. À ses côtés, un sac de sport. Dedans, deux millions d’euros, à portée de la main.
Que feriez-vous ?
Vigo et Sylvain, eux, ont choisi.
L’amitié a parfois le goût du sang : désormais le pire de leur cauchemar a un nom… La Bête.
Encore une démonstration éclatante du talent des écrivains français de thrillers. Dire que pendant des années, je cherchais du côté des anglo-saxons ma ration périodique de suspenses, de frayeurs... Plus la peine de chercher! L'école française du thriller est tout simplement phénoménale!
"La chambre des Morts" en est nouvelle une démonstration. Avec les "Orphelins du Mal" de NEO, mon plus grand souvenir de lecture de l'année 2007 dans le domaine du thriller avait été "La Forêt des Ombres". Voici donc ma seconde excursion dans le monde de Franck Thilliez.
Autre histoire, même conséquence...une grande claque! L'dée de départ est excellente. Les deux chomeurs qui renversent et tuent accidentellement l'homme porteur de la valise pleine d'euros, ignorent que cette somme devait servir de rançon pour faire libérer une fillette enlevée par la Bête...
Aucun temps morts. Les chapitres sont courts et se terminent quasiment systématiquement sur un "cliffhanger" comme on voit dans les grandes séries américaines. N'obtenant pas lés réponses à nos questions, on se dit "aller, encore un chapitre pour voir...". Mais le chapitre suivant porte sur un autre personnage! Du coup on se dit, "aller, encore un chapitre pour voir...". Mais le chapitre suivant...La conséquence est immédiate, on ne peut lacher le livre!!!
Autre histoire, même conséquence...une grande claque! L'dée de départ est excellente. Les deux chomeurs qui renversent et tuent accidentellement l'homme porteur de la valise pleine d'euros, ignorent que cette somme devait servir de rançon pour faire libérer une fillette enlevée par la Bête...
Aucun temps morts. Les chapitres sont courts et se terminent quasiment systématiquement sur un "cliffhanger" comme on voit dans les grandes séries américaines. N'obtenant pas lés réponses à nos questions, on se dit "aller, encore un chapitre pour voir...". Mais le chapitre suivant porte sur un autre personnage! Du coup on se dit, "aller, encore un chapitre pour voir...". Mais le chapitre suivant...La conséquence est immédiate, on ne peut lacher le livre!!!
Les histoires de Thilliez sont glauques, les décors sombres et sales, certaines situations à la limite du soutenables. Plus encore que "La Forêt des Ombres" , "La chambre des Morts" a un petit côté "Silence des Agneaux" pour l'ambiance malsaine qui s'en dégage.
Thilliez a cependant un style très personnel et à son tour, il devrait devenir référentiel car pour les amateurs de ce genre de littérature, il est déja devenu incontournable.
samedi 1 mars 2008
AU SECOURS IL VEUT M'EPOUSER (Agnès Abécassis)

Non, je ne suis pas fou…Enfin, pas plus qu’hier et surtout moins que demain !
Alors, peuple en délire, voici l’explication de cette mystérieuse énigme !
Aaaaaaahhh, c’est le cri de désespoir poussé par votre serviteur en tournant la dernière page du roman. Pourquoi c’est déjà fini ? Pourquoi ? POURQUOIAAAAAAAAHH ? Question sans réponse et qui débouche sur des sanglots : Ouinnnnnnnn !!!!
Le chagrin est vite compensé en me remémorant les bons moments passés à lire les deux premiers romans d’Agnès. Du coup, dès que j’y repense, Chting, un grand sourire vient se greffer sur mon visage (d’une pureté exemplaire grâce au masque de beauté à base d’argile et d’huile d’arbre à thé).
Quant au Hum-hum, si vous n’avez pas lu le roman (vous pouvez vous fouetter avec des orties ou visionner l’intégrale de films de Steven Seagal, car c’est tout simplement inadmissible et vous méritez un châtiment exemplaire!), je ne vous dévoilerai pas sa signification (vais pas tout vous expliquer non plus !).
J’avais adoré (le mot est faible), « Les Tribulations d’une Jeune Divorcée ». Alors que dire de sa suite, « Au secours, il veut m’épouser » ? C’est encore mieux !
Les trois premières pages sont mythiques (et je pèse mes mots). Un moment, j’ai cru m’être trompé de livre. La scène d’ouverture est torride. Et puis finalement…Ah ben non…Difficile de ne pas éclater de rire quand on découvre de quoi il s’agit vraiment !
La suite du roman nous propose de partager à nouveau la vie de Déborah. On découvre ses crises de jalousie, un nouvelle soirée pyjamas avec ses copines (avec ce concours, à mourir de rire, de la chanson française la plus ringarde des années 80), les manigances du CDD (Club des Défenseuses du Discernement), l’éternel décalage entre les hommes et les femmes (ou comment un homme peut prendre des vieux sous-vêtements en coton pour de la lingerie Aubade ou La Perla !!), une séance de spiritisme (« L’exorciste » à côté, c’est l’Ile aux Enfants), ou des vacances de rêve (non je déconne !) à Perros-Guirec.
Le talent d’Agnès Abécassis est dans sa capacité à nous raconter des histoires bien ancrées dans le quotidien avec un ton et un humour dévastateurs. Les dialogues sont toujours de petits bijoux et je me délecte de ses commentaires entre parenthèses (normal car, en toute modestie, je pratique également cet art ô combien difficile !!).
J’ai pris encore plus de plaisir à lire ce second opus des aventures de Déborah. Et, encore une fois, je ne peux que conseiller à la gente masculine de franchir le pas (si ce n’est déjà fait) et d’oublier ces clichés sur « les livres de filles ».
Merci à Agnès pour ces moments jubilatoires de rires mais aussi d’émotion !
dimanche 24 février 2008
TRAJETS ET ITINERAIRES DE L'OUBLI (Serge Brussolo)

Cette (longue) nouvelle de Serge Brussolo est assez perturbante. Les questions posées ne trouvent pas véritablement de réponses ou bien débouchent sur d'autres questions.
Les énigmes s'entrechoquent dans ce monde étrange et intemporel. Les musées sont devenus des lieux immenses, aussi oppressants que mystérieux et qui contiennent des oeuvres inutiles, irrationnelles, hypnotiques et qui se visitent en plusieurs jours...
Après avoir disparu une première fois, l'épouse de Georges réapparait sans qu'elle ne fournisse d'explication pour disparaitre de nouveau, officiellement pour faire l'inventaire d'un musée...Mais trois années ont passées...
Quel secret cache Elsy? Qu'a découvert Elsy dans le musée?
La réponse se trouve au bout de ce voyage au delà du temps, de l'espace, où toute logique a disparu, où la folie et la schizophrénie ne sont jamais bien loin...
LES TRIBULATIONS D'UNE JEUNE DIVORCEE (Agnès Abécassis)
Non, Dame Arlis ne m'a pas menacé de montrer à la face du monde des photos de moi avec un peignoir rose.
Non, Emma n'a pas en sa possession des photos qu'elle pourrait envoyer à Agnès Abécassis si je ne me décidais pas à lire les livres de cette dernière.
Oui, j'assume pleinement!
Oui, j'assume pleinement!
Oui, j'ai lu de mon plein gré "Les Tribulations d'une Jeune Divorcée".
Oui, c'est un homme sain de corps et d'esprit (ça par contre c'est moins sur) qui s'est amusé comme jamais à la lecture de ce roman!
Oui je revendique fièrement mon statut de "mâle nouvelle génération", de "mâle ultime ultra perfectionnné".
Non je ne pète pas un câble, c'est l'auteur...l'auteure...l'autrice...enfin celle qui a écrit ce petit bijou qui le dit! Na! Ca vous en bouche un coin hein?
Oui, c'est un homme sain de corps et d'esprit (ça par contre c'est moins sur) qui s'est amusé comme jamais à la lecture de ce roman!
Oui je revendique fièrement mon statut de "mâle nouvelle génération", de "mâle ultime ultra perfectionnné".
Non je ne pète pas un câble, c'est l'auteur...l'auteure...l'autrice...enfin celle qui a écrit ce petit bijou qui le dit! Na! Ca vous en bouche un coin hein?
Quel bonheur que ce livre!
Est-ce à cause de mon côté féminin revendiqué que j'ai autant souri, ri et même été ému par les péripéties de Deborah? Ce que je sais c'est que j'ai a-do-ré ce livre. Comment ne pas sourire ou rire quand Deborah décrit les phases de montage d'un meuble IKEA ou quand l'héroïne et/ou ses copines évoquent leurs pires ex? De plus, nous les mâles, nous pouvons enfin savoir ce qui se passe lors de ces célébres soirées pyjamas!
Les dialogues sont de petites merveilles et les nombreux commentaires entre parenthèses sont totalement jubilatoires.
Les dialogues sont de petites merveilles et les nombreux commentaires entre parenthèses sont totalement jubilatoires.
Du rire aux larmes, il n'y a souvent qu'un pas. Ainsi, vers la fin, le passage où Déborah craque devant ses deux petites filles est très touchant ("il était bon, parfois, de laisser couler un peu de la pluie de ses yeux sur son visage, pour se rappeler combien notre figure vivait, somme toute, sous un climat tempéré").
Enfin, par deux fois, Agnès Abécassis évoque Louis de Funès et rien que pour ça, moi je dis, Total Respect!!
Bon, c'est pas tout ça, j'ai "Au Secours Il Veut m'Epouser" à lire moi!!!
Bon, c'est pas tout ça, j'ai "Au Secours Il Veut m'Epouser" à lire moi!!!
lundi 18 février 2008
THE FOUNTAIN (2006)
"Et si l'amour était éternel?"
Une fois n'est pas coutume je ne vais pas parler d'un film vu au cinéma mais hélas, seulement en dvd.
Il est très difficile de résumer un tel film car il n'entre dans aucune catégorie, ne ressemble à aucun autre tout en traitant un thème ancestral : l'amour.
Trois histoires se déroulant au XVIème, XXIème et XXVIème siècle se télescopent pour finalement n'en former qu'une.
Dès le début on est assez désarçonné par le traitement proposé par le metteur en scène et auteur de l'histoire, Darren Aronosfsky. On passe d'une histoire à l'autre sans trop savoir, dans un premier temps, où est le lien. Puis, peu à peu, les pièces du puzzle s'imbriquent les unes dans les autres. On partage la quête du héros au travers le temps et l'espace.
Hugh Jackman livre une prestation remarquable, bien loin de celle de Wolverine dans X-Men. La scène où il se tatoue avec la pointe d'un stylo plume la marque d'une alliance est tout simplement bouleversante et d'une puissance émotionnelle rare.
Visuellement unique, plein de poésie et soutenu par une musique en accord parfait avec les images, "The Fountain" est un bijou rare, bien loin du cinéma popcorn et qui mérite plusieurs visions pour véritablement en saisir la quintessence.
LE DIABLE L'EMPORTE (René Barjavel)

Le roman, écrit seulement quelques années après la fin de la seconde guerre mondiale, garde les stigmates de cette dernière. Il montre bien le traumatisme causé notamment par les bombes lachées sur le Japon.
Barjavel nous décrit un monde futuriste (pour l'époque) envahi par la technologie atomique et qui se lance à la conquête de la Lune, ce qui ne va pas sans générer des conflits entre peuples. Parallèlement, une arche est construite afin de parer à toute éventualité d'une nouvelle Guerre Mondiale (GM).
Le roman raconte, avec beaucoup d'humour, les circonstances qui ont mené l'homme à GM3 puis GM4, le lamentable échec de la première Arche, l'influence non négligeable sur l'avenir de l'homme d'un troupeau de pingouins et d'une poule génétiquement modifiée qui s'évade!!
L'amour est bien présent dans "Le Diable l'Emporte", mais que peut il advenir de ces nouveaux Adam et Eve dans ce monde marqué par la bétise humaine? La réponse est hélas dans le titre...
J'ai beaucoup aimé ce roman qui prête autant à sourire (les inventions décrites, les passages déjà cités ci-dessus et mettant en scène la poule sont hilarants) qu'à réfléchir sur la capacité de l'homme à toujours s'enfoncer dans sa connerie, sa médiocrité et sa soif de pouvoir.
L'amour est bien présent dans "Le Diable l'Emporte", mais que peut il advenir de ces nouveaux Adam et Eve dans ce monde marqué par la bétise humaine? La réponse est hélas dans le titre...
J'ai beaucoup aimé ce roman qui prête autant à sourire (les inventions décrites, les passages déjà cités ci-dessus et mettant en scène la poule sont hilarants) qu'à réfléchir sur la capacité de l'homme à toujours s'enfoncer dans sa connerie, sa médiocrité et sa soif de pouvoir.
dimanche 10 février 2008
OTHON OU L'AURORE IMMOBILE (Nicolas d'Estienne d'Orves)

Pourquoi les Parisiens vivent-ils sous la lueur immuable d’un soleil levant ? Pourquoi la France est-elle dirigée par un collège de scientifiques, avec, à leur tête, le mystérieux Othon Athanaric Sempronius, personnalité crainte autant que révérée par le peuple ? Pourquoi a-t-on rétabli la peine de mort ? Pourquoi les condamnés sont-ils dévorés par des lions dans des arènes romaines, guillotinés en pleine Révolution, noyés dans le Titanic, crucifiés en Palestine ? Pourquoi le gouvernement a-t-il engagé une politique antinataliste, interdisant toute famille de plus d’un enfant ? Pourquoi certains bébés sont-ils mis en location ? Pourquoi les attentats vont-ils grandissant, à Paris ? Pourquoi des gangs de vieillards organisent-ils des commandos suicides, à seule fin d’être attrapés et condamnés ? Pourquoi l’Allemagne est-elle sous les bombes, envahie de chars et de soldats ? .../... Pourquoi Étienne Bressoud, nègre d’édition, doit-il écrire la première biographie d’Othon Athanaric Sempronius ?"
Et oui...Pourquoi? Pourquoi autant de pourquoi???
J'ai découvert NEO avec son dernier roman paru en 2007 (Les Orphelins du Mal). Comme toujours, lorsque je découvre un écrivain qui a déja publié et que j'apprécie son travail, je remonte le temps et j'essaye de me procurer d'autres ouvrages (ou de me faire offrir dans le cas présent ^^, merci toi!!!).
Ayant tellement adoré "Les Orphelins du Mal", j'étais partagé entre deux sentiments en commencant "Othon ou l'Aurore Immobile : la peur d'être déçu tout simplement mais aussi habité par le fol espoir de revivre un grand moment de lecture. Fin du suspense : ce roman est au moins aussi bon que "Les Orphelins du Mal".
Je me suis immergé avec passion dans cette histoire située dans un futur proche (très proche même comme l'a souligné l'auteur sur la dédicace qu'il a faite à mon attention, encore merci toi!!!). Au fil des pages on a les réponses à nos questions. On comprend ce qu'est le "bouleversement" subi par l'humanité, qui sont les "évolutifs" et les "permanents". Mais en obtenant les réponses, on en vient inévitablement à se poser d'autres questions fondamentales sur les dérives passées, présentes et à venir de notre civilisation. Et si...
Je me suis immergé avec passion dans cette histoire située dans un futur proche (très proche même comme l'a souligné l'auteur sur la dédicace qu'il a faite à mon attention, encore merci toi!!!). Au fil des pages on a les réponses à nos questions. On comprend ce qu'est le "bouleversement" subi par l'humanité, qui sont les "évolutifs" et les "permanents". Mais en obtenant les réponses, on en vient inévitablement à se poser d'autres questions fondamentales sur les dérives passées, présentes et à venir de notre civilisation. Et si...
Encore une fois, merci NEO pour ce grand moment!!
Et bientôt je me lance dans "Rue de l'Autre Monde". Ne me déçois pas!!!
SWEENEY TODD (2008)
Tim Burton+Johnny Depp.
J'aurais simplement pu écrire cette équation, car c'est toujours un gage de qualité.
J'aurais simplement pu écrire cette équation, car c'est toujours un gage de qualité.
Y'a t'il encore à dire sur ces deux génies que sont Tim Burton et Johnny Depp?
Mine de rien et surtout réunis, ils marquent déja d'une empreinte indélébile l'histoire du septième art. Et c'est loin d'être fini comme le prouve leur nouvelle collaboration. Encore un chef d'oeuvre à voir impérativement en VO!!
Dès le générique on reconnait la pate de Tim Burton. Son Londres est glauque à souhait. Son film est un petit bijou d'esthétisme baroque et gothique, bourré d'humour noir et de cruauté.
Si Johnny Depp est comme toujours excellent, Helena Bonham Carter exécute également une partition exceptionnelle. Ce couple est totalement jubilatoire pour le spectateur.
Du coup, l'équation de départ se bonifie encore et devient :
Tim Burton+Johnny Depp+Helena Bonham Carter!! Vite un nouveau projet pour ces trois génies!!



vendredi 8 février 2008
LA MEMOIRE DES MURS (Tatiana de Rosnay)
" L'appartement correspondait exactement à ce que Pascaline informaticienne quadragénaire, imaginait pour sa nouvelle vie de femme divorcée, sans enfants. Un deux-pièces calme et clair qui donne sur une rue animée. Mais à peine installée, Pascaline apprend par une voisine qu'un drame s'est déroulé dans ces lieux. Comment vivre dans des murs marqués par l'horreur ? Comment continuer à dormir là comme si de rien était ? Et pourquoi Pascaline ne cesse-t-elle d'y penser ? "
Et encore une claque littéraire!
Et encore une claque littéraire!
En achetant ce "petit" roman qui ne compte qu'environ 130 pages, je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre. Et encore une fois, c'est un auteur français qui me procure une belle émotion!
Sans déflorer le sujet, le drame qui s'est produit dans son nouvel appartement est le meurtre d'une femme par un serial killer qui depuis a été arrété. Ce n'est donc pas un thriller puisque que l'affaire est close. Mais cette découverte va bouleverser le quotidien de Pascaline et la conduire à affronter son passé, à réouvrir un plaie qui n'était pas cicatrisée...
Ce roman psychologique nous plonge au coeur de deux drames sans rapport : un drame familial et une serie de meutres élucidés. Le télescopage de ces drames dans la vie de l'héroine est superbement mené, on sent une tension croissante qui ne peut que nous conduire vers un final sombre...
jeudi 7 février 2008
L'ULTIME SACRILEGE (Jérôme Bellay)

Et encore un roman ésotérique!
Ce type de roman a depuis quelques années envahit les librairies. Le meilleur côtoie hélas le pire. Bien souvent on retrouve les mêmes thèmes : le complot, le côté sombre et les mystères du Vatican et de la chrétienté, les falsifications historiques, la quête du Graal...
Qu'en est il alors de cet "Ultime Sacrilège"?
D'abord, il n'évite pas les inévitables scènes de recherches d'indices dans les bibliothèques. Par contre, l'histoire aborde un thème qui nous change des questionnements sur le mariage éventuel du Christ avec Marie Madeleine!
Principalement situé à Reims, l'histoire raconte l'histoire de Mathieu, maître couvreur qui doit faire des réparations sur la cathédrale, lieu de sacre des Rois de France. A la suite d'un accident survenu lors de son travail, sa vie va être bouleversée. Il échappe à une chute mortelle en s'agrippant à un objet métallique : un ciseau de sculpteur abandonné huit cent ans plus tôt par Macias, un sculpteur.
Cet objet va unir les deux hommes au travers des siècles et faire découvrir à Mathieu, par le biais de visions, "L'Ultime Sacrilège".
Ce roman se lit très bien et surtout il n'est pas trop long! A aucun moment, on n'a pas envie de le lacher et c'est déja une grande qualité! Je suis quand même un peu resté sur ma faim quand j'ai découvert la nature de cet "Ultime Sacrilège" (d'autant plus que la quatrième couverture révèle quasiment tout...).
Mais, il y a ce final, cette toute dernière page qui à elle seule, a rattrappé les quelques réserves que j'avais sur ce livre! Le genre du final pour lequel on ne retenir le fameux : "Oh P*****!!"
Mais, il y a ce final, cette toute dernière page qui à elle seule, a rattrappé les quelques réserves que j'avais sur ce livre! Le genre du final pour lequel on ne retenir le fameux : "Oh P*****!!"
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