Watchmen est régulièrement présenté comme le meilleur des Comic Book jamais créés. Beaucoup pensaient même que ce "Graphic Novel" d'Alan Moore (scénario) et Dave Gibbons (dessins) était inadaptable au cinéma tant il se situe à des années lumières des Superman, Batman, X-men et autres Spiderman et que son univers complexe n'était transposable. Alan Moore a d'ailleurs refusé d'être associé à ce projet et son nom ne figure même pas au générique, conformément à son exigence.
J'avoue humblement et honteusement être passé totalement à côté de cette oeuvre, moi qui pourtant me nourris mensuellement de moulte comics... Aussi, les douze chapitres venant d'être réédités au sein d'un même album, j'ai corrigé cette lamentable lacune ! Ma démarche allait donc être particulière : ne lire "Watchmen" qu'après avoir vu le film...
Dès la séquence d'ouverture et le générique, le spectateur comprend qu'il n'est pas en train de regarder un énième film de super héros. L'assassinat du "Comédien", déclencheur de toute l'intrigue, est d'une violence crue, non cartoonesque. Le générique voit défiler une partie de l'histoire contemporaine des Etats Unis alors que les Watchmen rencontrent des célébrités ou sont impliqués dans des événements majeurs (une image du "Comédien" est particulièrement saisissante). L'intrigue se déroule en 1985, Nixon est toujours président, la guerre froide bat son plein, la guerre et l'apocalypse nucléaire n'ont jamais été aussi proches. Une des originalités de l'histoire est de proposer une uchronie et de donner une vision totalement inédite du monde des super héros. Par des nombreux flash back, nous découvrons les parcours et les vies de justiciers masqués. Ces dernières apparaissent moins idylliques que celles de ceux sus nommés. Certains sont morts assassinés ou sont à la retraite, d'autres ont été contraints de raccrocher suite à une loi gouvernementale. Un seul continue sa quête : Rorschach (sa cagoule, tel le test du même nom bouge au rythme de ses émotions) et c'est son journal qui constitue le fil rouge. Il veut savoir pourquoi le "Comédien" a été tué. Lui et ses anciens collégues comme le Hibou, Spectre Soyeux ou Ozymandias sont-ils les prochains sur la liste ? Quant au Dr Manhattan, devenu l'égal d'un Dieu et travaillant pour l'état, peut-il sauver ce monde qui va drot à sa perte ? Watchmen, le film, est une merveille. Il ne ressemble à aucun autre. Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur les Super Héros. Le film livre une vision terrible, sombre, noire, désabusée, parfois sordide. Le pourtant obscur et sublime "Dark Knight" passe pour une gentille bluette et "Spider-Man 3" pour du Benny Hill. Certaines scènes sont d'une violence inouie : la scène de baston durant laquelle Spectre Soyeux et le Hibou (en costumes civils) règlent leur compte à une bande de loubards en est le parfait exemple. De même, deux séquences avec Rorschach (une en flash back et une autre dans le présent) pourront paraître insupportables pour les âmes les plus sensibles. Notons également que pour la première fois, nous découvrons que ces êtres costumés et masqués sont sexués ! Cette sexualité n'est pas seulement présentée par le biais de costumes de latex ultra moulants (depuis Cat-Woman, Spectre Soyeux (Malin Ackerman) est sans doute le personnage le plus sexy jamais vu dans un tel film !) mais en montrant que les héros ont aussi des pulsions et qu'ils les assouvissent pour le meilleur... et pour le pire... Je suis sorti de la projection retourné... Je ne m'attendais pas à un tel choc. Jamais un film de 2h45 (oui il est long, encore un point qui le démarque de ses "cousins") ne m'a semblé aussi court ! Enfin, en rentrant je me suis jeté sur le "Graphic Novel" pour me faire une idée et comprendre le rejet d'Alan Moore. Je suis au regret de ne pas être d'accord avec le génial créateur anglais (From Hell ou V for Vendetta, c'est lui aussi). Le film est d'une fidélité incroyable. On retrouve les répliques, certains cadrages. Zack Snyder s'est servi du comic comme Story Board et il livre une œuvre à la hauteur de l'original. Une œuvre graphiquement unique au service d'un récit unique qui culmine avec un final original et retentissant.
Voici donc le troisième opus de cette trilogie et qui, en fait, en est le premier volet !
Cette préquelle nous propose donc d'explorer les événements qui ont précédé les deux premiers films réalisés par Len Wiseman. Si ce dernier a passé la main, il n'en reste pas moins présent en tant que scénariste et producteur. Underworld s'inscrit donc bien dans le style imposé dans les deux premiers épisodes. Patrick Tatopoulos (bien connus par ceux qui lisent les génériques et s'intéressent aux artistes responsables des effets spéciaux ou des maquillages) a repris les commandes pour nous présenter les destins croisés de Lucian, Victor et Sonja. Cette dernière est incarnée par la sublime Rhona Mitra. Sa ressemblance avec Kate Beckinsale (Selene dans Underworld 1 et 2) est frappante et crée le lien qu'il fallait obligatoirement assurer entre les films (la scène finale en est la preuve). Pourtant, ne nous y trompons pas, car si c'est le personnage de Sonja qui est mis en avant dans la promo et les affiches, le personnage principal est bel et bien Lucian. Le film explore sa naissance, ses premières années passées en tant qu'esclave des vampires et de Victor , son voeu de liberté qui va conduire au "Soulèvement des Lycans".
Le scénario est simple mais efficace. Les inconditionnels de la série qui ont en mémoire les flash back et l'histoire des deux premiers opus, savent hélas comment Underworld 3 doit se terminer, notamment en ce qui concerne l'histoire d'amour entre un vampire et un lycan... Le film est assez court (je n'aurais pas craché sur un quart d'heure de plus). Patrick Tatopoulos a respecté cette lumière bleue qui était la signature de Len Wiseman. Les costumes et décors sont encore une fois remarquables, les lycans, très nombreux, sont très impressionnants. Quant aux nombreuses scènes de baston... Ca défouraille à tout va, ça tranche, ça coupe en deux, ça gicle !!! Bref comme dirait un ami lycan urbain, "ça déboite du nourrisson !".
Au final, pour résumer, faire court, synthétiser ma pensée, je dirais que j'ai adoré ! Je suis trop fan de cette série. J'aime beaucoup la relecture des mythes des vampires et des lycans proposée dans le concept de base et l'esthétisme de l'ensemble. Underworld 3 est digne de ses prédécesseurs. Je peux donc le proclamer haut et fort, cette nouvelle trilogie cinématographique est sans doute ma préférée de toutes.
Et si Brad Pitt était à David Fincher ce que Johnny Depp est à Tim Burton ? La comparaison peut sembler bizarre, mais j'ai la sensation que dans dans ces deux couples acteur/réalisateur, le travail de l'un magnifie celui de l'autre et inversement. Il s'agit déjà de la troisième collaboration entre Pitt et Ficher. Après "Se7en " (le mètre étalon du film de Serial Killer avec "Le Silence des Agneaux") et "Fight Club" (OVNI cinématographique), "L'Etrange Histoire de Benjamin Button" nous propose une histoire bien différente, un récit romanesque, romantique qui traverse l'histoire contemporaine des Etats Unis. Le film débute par une séquence sublime et très symbolique de ce qui va suivre. Un horloger, anéanti par le décès de son fils à la guerre, se consacre à la construction d'une horloge. Le jour de l'inauguration en grande pompe, le public constate que cette dernière tourne à l'envers. En égrainant ainsi secondes, minutes et heures, l'homme espère que le temps lui rendra son fils mort... Dans les première scènes, nous découvrons également une Cate Blanchett méconnaissable, marquée par les années, mourante. Sa fille, lui lit le journal d'un certain Benjamin Button, un homme né à 80 ans... Dès lors, nous sommes happés dans cette histoire sublime de deux êtres dont les destins vont se croiser, que le temps va d'abord rapprocher, puis, inéxorablement séparer. Ce récit est magique, tellement magique qu'on en oublie les incroyables prouesses techniques (notamment ces visages de Brad Pitt vieux sur un corps d'enfant ou d'ado). Etonnant de voir se temps qui défile "à l'envers", mais au final, le message n'est-il pas tout simplement de profiter de l'instant présent, de ne pas laisser passer sa chance ? L'histoire bouleversante (difficile de ne pas écraser une petite larme) est également émaillée de scènes très drôles (hilarant ce gars frappé sept fois par la foudre et dont nous découvrons en fil rouge les différents épisodes). Fincher après avoir exploré les côtés sombres, sordides et violents de l'homme livre ici une œuvre étonnante d'humanité. Son film, servi par un couple de cinéma éblouissant, devrait laisser une marque indélébile dans l'histoire du septième art.
Quelle sublime façon de terminer l'année ! Pour ceux qui l'ignorent encore, je répète une nouvelle fois (faut suivre un petit peu quand même les gars, je vais pas faire que ça moi !), je suis un très grand fan de Nicole Kidman ! Aussi, depuis un bon moment j'attends de voir enfin cette fresque romanesque célébrant les retrouvailles entre la belle australienne et Baz Luhrmann rejoints par Hugh Jackman. Qu'allait donc donner cette association des trois plus célèbres australiens du cinéma ? UNE MERVEILLE !! Il souffle sur cette superproduction un vent épique et romanesque. Australia peut rappeler un certain cinéma, ces grandes épopées qui vous font voyager loin, vivre des aventures folles, partager les émotions de héros charismatiques avec lesquels on rit, on frissonne, on pleure. Nous découvrons en début de film le classique gouffre qui sépare le couple en devenir. Hugh Jackman apparaît tel Clint Eastwood dans un western de Sergio Leone (l'hommage est voulu et parfaitement assumé) et Nicole Kidman campe une aristocrate anglaise qui ne connaît rien à ce monde de cow boys australiens. La première partie du film, reposant sur cette rencontre improbable entre deux êtres que tout sépare est très drôle, les scènes et dialogues sont vraiment jubilatoires. Peu à peu, l'ambiance s'assombrit en même temps que naît l'inévitable idylle. Avec Lady Ashley, nous découvrons des paysages véritablement sublimes ; un tel film doit se voir au cinéma ! Nous assistons à quelques unes des pages sombres de ce pays. La condition du peuple aborigène , ces générations volées et le début de la seconde guerre mondiale. Un vieil aborigène est le fil rouge de cette histoire, son petit fils métis un des principaux acteurs avec le duo star. Certains passages sont pleins de poésie, des hymnes à la tolérance, au respect des racines et au droit à la différence. Quant à Nicole Kidman et Hugh Jackman, ils forment un couple d'acteurs remarquables, un vrai couple de cinéma comme on les aime et comme hélas, on n'en voit plus guère. J'ai retrouvé dans Australia tout ce que j'ai pu ressentir en découvrant, voyant et revoyant Danse avec les Loups, mon film préféré. Je ne me rappelle pas avoir été autant ému dans une salle de cinéma... État lacrymal !! Pour conclure, je dirais simplement que cette oeuvre, Australia, vient de gagner haut la main, le titre, honorifique certes, de film préféré de l'année 2008 (en attendant plus !!). Et bien sur, vive Nicole !!!
« Qui c’est les plus forts ? Evidemment c’est les Verts ! »…Difficile de donner raison à cette vieille rengaine de supporters. Tout du moins lorsqu’on débarque pour la première fois à Saint Etienne. Mais reprenons depuis le début !
En ce week end automnal, l’occasion était belle de se retrouver entre amis. La situation géographique de l’événement permettait en effet à Sésé et moi de retrouver Vanessa (venue en train de Suisse) et Maud (presque régionale de l’étape et que je n’avais pas vue depuis le concert de légende de Kiss à Bercy en juin dernier).
Levés aux aurores, Sésé et moi partons donc de Toul vers 7 heures. Après un voyage sans trop d’encombres (hormis un petit couac vers Lyon), nous arrivons à Saint Etienne en fin de matinée. Tout va bien, nous sommes dans les temps, nous devrions être à l’hôtel en même temps que Vanessa…Remarquez bien l’emploi du conditionnel dans la phrase précédente…
Car voilà, Saint Etienne est un labyrinthe ! Les rues sont étroites, à sens unique et la moindre erreur vous oblige à refaire le tour d’un ou plusieurs pâtés de maison ! Du coup, tels des gamins à la plage, nous enquillons les pâtés les uns après les autres !!
Finalement, alors que Vanessa est déjà à l’hôtel, nous arrivons enfin à garer la Titimobile dans le parking de l’hôtel duquel elle ne bougera plus jusqu’à notre départ !
L’hôtel est lui aussi un labyrinthe : un premier ascenseur nous mène à l’accueil et il faut en prendre un autre pour gagner les chambres…Compliqués les stéphanois ^^.
Petit contre temps, la chambre ne sera disponible qu’à partir de 14 heures. Nous laissons donc nos bagages à la réception (dont la sublime et irréelle valise verte pomme de Vanessa !!).
Le Salon étant à deux pas, nous partons en reconnaissance et décidons de faire quelques repérages avant les hostilités. Nous profitons ainsi d’un des rares moments durant lesquels les allées seront accessibles ! Nous remarquons que Thierry Serfaty et Daniel Angelo sont juste à côté de celle qui va provoquer un belle pagaille durant l’après midi…Ségolène Royal…
Le temps d’apercevoir quelques auteurs qui ne sont pas encore partis déjeuner (dont la marraine Annie Duperey) et nous décidons également de nous sustenter. La collation est prise sur les marches surplombant le chapiteau et en plein soleil. Nous commençons à bien aimer cette ville !
Retour à l’hôtel pour découvrir notre chambre. Que Maud soit remerciée de nous avoir dégotté ce lieu ! Le lit double (que je laisse tel un gentleman aux filles) est couvert de pétales de roses et mon lit d’appoint (plus petit)…couvert de rien ! La salle de bain n’a pas la taille d’une cabine téléphonique. Bref, on est troooooop bien !!
La foule est déjà dense (« Let’s dense » comme dirait Bowie) en ce début d’après midi (je parle maintenant du Salon et plus de notre chambre bien sur !).
Nous retrouvons Thierry Serfaty et Daniel Angelo. Ils doivent se contenter d’un espace encore plus petit que le matin. La foule se presse déjàpour voir Ségolène…No comment…
C’est toujours un immense bonheur de revoir Agnès Abécassis (faut vraiment que je lise « Toubib or not Toubib », je crains !). Nous convenons de boire un pot plus tard (Agnès sera aux première loges pour voir Miss Poitou et sa cour).
Je me dirige ensuite vers Romain Sardou pour lui faire dédicacer son premier roman et acquérir son petit dernier. Nous échangeons quelques mots sur ses livres (ses thrillers médiévaux, son thriller plus « traditionnel » et ses contes de Noël). Ayant entendu qu’il comptait faire une série de romans ayant pour titres des extraits du « Notre Père » (après « Délivrez nous du mal » et « Pardonnez nos offenses »), il me confirme qu’il y en aurait effectivement au moins deux autres.Je le salue, le remercie … et lui me remercie d’être un lecteur ! Très sympa le « fils de » !
Alors que Sésé et Vanessa m’attendent pour aller boire un pot (que nous aurions pu partager avec Thierry, Daniel et Patrick Graham mais une suite d’incompréhensions a tout fait capoter !), je me dirige vers Lorraine Fouchet. Avant de repartir avec un exemplaire de « Place Furstenberg » paré d’une géniale dédicace, nous discutons assez longuement (trop sans doute pour mes deux amies qui attendent dehors !!). Merci Lorraine pour tes mots pleins de gentillesse et qui résonnent encore dans ma tête.
Entre temps, Ségo vient d’arriver, on frôle l’émeute et surtout le n’importe quoi….Du coup je retrouve enfin les filles pour quitter ce cirque et aller boire un pot !
Nous parcourrons rues et terrasses du centre ville à la recherche d’une table libre. Ambitieux projet ! Finalement attablés, nous découvrons l’architecture de la ville et notamment celle d’un immeuble que les filles veulent acheter ! Ah ces filles et leur folie des grandeurs….^^
Retour au Salon. L’Ex madame François Pays Bas est partie. Merci aux organisateurs de ne plus confondre Salon du livre avec meeting politique (son « stand » aurait être du au moins être isolé).
Nous arpentons les allées puis retrouvons Agnès…et requittons le salon pour aller boire un pot en sa compagnie ! Cette fois nous trouvons une table libre à une terrasse. Maud nous rejoint enfin. Je me retrouve donc en très charmante compagnie ^^ (certaines mauvaises langues parlent même de mon « harem » !!).
Dernier détour par le Salon. Nous présentons Maud à Henri, lui qui souhaite apprendre à jouer de l’accordéon. Mais voilà, mossieur refuse de faire des allers retours Paris-Lyon pour prendre des leçons, on croît rêver !! Le Malmsteem du piano à bretelles, « L’Accordéon Hero » n’est pas encore né !!
Alors que nous discutons avec Bernard Simonay, Maud se voit interpellée par Valérie Bonnier qui voit en elle le sosie de l’héroïne de son roman (« Toutes les rousses ne sont pas des sorcières »). Je pense qu’elle fait le coup à toutes les rousses !
Avant d’aller manger, nous repassons à l’hôtel (je vous ai dit que notre chambre était royale ?). Bonne déconnade, visionnage de conneries sur youtube… Et surtout, Vanessa et Maud découvrent qu’elles ont fréquenté la même école !
Nous nous restaurons dans une pizzeria bien sympa et nous livrons à un jeu : le bac des métalleux qui consiste à trouver le maximum de noms de groupes de la famille « Metal » commençant par une lettre choisie au hasard. Vanessa nous invente des noms (parfois hautement crédibles) et participe activement (non, Vanessa, Emile & Images n’est pas un groupe de Black Metal, n’insiste pas ^^).
Nous rentrons dans notre chambre (royale pour ceux qui ne suivent pas). Les filles papotent jusqu’à point d’heure (merci à l’inventeur des boules Quiès !!)…
Afin de profiter à fond de notre dimanche mais aussi afin de nous goinfrer avec le petit déjeuner compris dans le prix dérisoirement bas de notre suite royale, nous nous levons aux aurores (traduction de 9 heures et des poussières). Le buffet est sympa et nous prenons notre collation matinale au son de « Emile & Images »… Nan je déconne, c’est pire que ça ! Une chorale a pris place dans une des salles de l’hôtel et des chants religieux résonnent… Nous prenons vite la fuite !!!!
En cette fin de matinée du dernier jour du Salon, certains auteurs ne sont pas encore làet ceux qui sont présents ont l’air bien épuisés. Daniel nous raconte leur repas de la veille, tellement exceptionnel que lui et Patrick Graham ont rêvé de manger un bon sandwich avec des frites !
Etant en retard sur mon planning achats, je me procure deux livres de Thierry (« La Nuit Interdite» et « Le Sang des Sirènes ») qu’il enjolive de dédicaces dont il a le secret !
Je reste dans la famille « Thriller » et je demande Patrick Graham. J’avais beaucoup aimé « L’Evangile selon Satan » (premier chapitre énormissime notamment) mais j’avais trouvé le roman beaucoup trop long. Malgré cela, je suis très curieux de découvrir son petit dernier (« L’Apocalypse selon Marie ») qui est venu compléter ma collecte du week end.
Nous profitons de la pause déjeuner pour aller faire un tour du côté des bouquinistes qui sont installés à deux pas du Salon. Le cadre est magnifique ! Finalement, Saint Etienne est plutôt une jolie ville…quand on est piéton !
Le temps de manger un paniniet nous attaquons la dernière ligne droite !
Maud se voit notamment de nouveau interpellée par Valérie Bonnier mais, à son grand désespoir, ne rencontre pas Jean Louis Debré (son idole ultime après Tobi….sans rancune Maud !).
Il est finalement temps de saluer tout ce petit monde et de conduire Vanessa vers l’une des gares de Saint Etienne. Et oui, il y a cinq gares….j’en reste encore baba !!
Nous arrivons à l’heure et laissons repartir Vanessa vers ses terres helvétiques.
Nous ne rentrons pas directement en Lorraine mais un petit crochet par Ecully s’impose pour déposer Maud. Apéro, cassage de croûte (merci maman de Maud !) et cette fois nous rentrons vers Toul et Nancy.
Super Week End avec les filles ! Changez rien, je vous adore !
Pour d’autres visions de ce week end stéphanois, c’est par ici :
Après les deux premiers opus signés Tim Burton (dont l’extraordinaire « Batman Returns ») et les deux calamiteux volets de Joel Schumacher (sauvés du naufrage par Nicole Kidman et Uma Thurman…je sais, je ne suis pas objectif ^^), Christopher Nolan a donc égalisé sur le plan quantitatif en réalisant son second Batman. « Batman Begins » repartait à zéro, reposait les bases du mythe et donnait à l’homme chauve souris cette ambiance sombre qui lui sied si bien au teint. Christian s’y imposait déjà comme le meilleur Bruce Wayne.
Ce « Dark Knight » est encore plus abouti que son prédécesseur. Il est d’autant meilleur que Katie « scientologue forcée » Holmes n’y figure plus ! Le casting est impeccable et surtout, surtout, SURTOUT, il y la prestation bluffante de Heath Ledger. Son interprétation du Joker fera date (plus encore que celle de Nicholson). Difficile d’envisager un autre acteur après lui pour reprendre le rôle. Il est complètement habité par le rôle de ce psychopathe. Toutes ses apparitions sont aussi jubilatoires que malsaines. Le genre de personnage qu’on adore détester ou qu’on déteste adorer… Il en éclipse même Christian Bale qui pourtant est formidable dans son rôle d’anti Superman. On ne dira jamais assez combien les deux univers sont radicalement différents.Le film est sans doute une des (la) meilleures adaptations d’un comics. Il y a notamment une demie heure de tension incroyable, que le spectateur vit quasiment en apnée, un extraordinaire moment de cinéma comme on en voitrarement.
Vous l’aurez compris, « The Dark Knight » est un chef d’œuvre, sans doute mon film préféré de l’année, voire plus. Il dépasse largement le cadre du film d’action et d’adaptation d’un comic. Il mélange savamment les genres (action, thriller, drame psychologique...). Merci Monsieur Nolan !
Heath Ledger…RIP…Un Oscar ne le ramènerait pas, mais putain qu’il serait mérité…
Le dernier né de Pixar est tout simplement une nouvelle petite merveille. Le recul est encore insuffisant pour le proclamer « meilleur » film d’animation du studio (ou de tous les temps !!). Cependant, il y a bien longtemps que je n’avais pas ressenti une telle émotion devant un film d’animation…
Tout commence par une vision post apocalyptique de notre bonne vieille Terre. Les immenses métropoles ne sont plus que ruines. Partout ce n’est qu’amoncellement de gravas, de déchets en tout genre. Toute trace de vie et d’humanité a disparu.
Imperturbable, Wall-E, petit robot nettoyeur poursuit sa tâche. Il compacte les déchets en cubes et les empile avec rigueur. Mais il ne manque pas de collecter des objets divers, souvenirs d’un monde disparu et les ramène « chez lui ». Dans son hangar, il range soigneusement son butin collecté chaque jour : des couverts, un rubik’s cube, des ampoules…et surtout il visionne inlassablement la cassette de « Hello Dolly », cette vieille comédie musicale dans laquelle il admire ces humains chantant et dansant et surtout ce couple qui se tient par la main… Lui aussi voudrait tenir dans ses pinces autre chose que des débris…
La routine de Wall-E est perturbée par l’atterrissage d’un immense vaisseau duquel débarque un seul occupant : Eve. Immédiatement, le petit robot cubique, avec ses gros optiques et monté sur chenilles est attiré par les formes toutes en rondeur de la nouvelle venue. Mais Eve a une mission, elle scanne inlassablement tout ce qu’elle trouve, jusqu’à ce qu’elle découvre…le bourgeon d’une plante verte… Commence alors une formidable aventure pour notre couple de robots qui vont avoir la lourde tâche de sauver l’espèce humaine.
Au-delà de l’habituelle prouesse technique des studios Pixar, le film délivre un véritable message politique, écologique et terriblement d’actualité. Notre société de consommation et de médiatisation pourrait sombrer dans le chaos décrit ici et générer une évolution de l’homme peu flatteuse… Le film nous montre ce qu’est devenu l’Homme en choisissant la colonisation spatiale pour échapper à sa planète d’origine devenu invivable. Quand on découvre ce qu’il est devenu, on sourit…jaune…car cette image nous renvoie l’image de notre société actuelle et du nombre croissant de jeunes gens obèses et/ou prisonnier de la technologie médiatique…
Les films d’animation ont toujours plusieurs niveaux de lecture dont certains échappent aux plus jeune public. Celui-ci, sans doute encore plus que les autres, n’échappe pas à la règle. Je doute que les enfants puisse saisir la portée philosophique de ce conte moderne et apprécier la référence à « 2001 L’Odyssée de l’Espace ». Mais comme les grands, ils seront charmés par Wall-E, fils caché de R2D2 et d’ET et son amie robote aux grands yeux bleus et fine gâchette (quelle prouesse de voir les émotions de deux « êtres », qui, de par leur nature et l’absence de visage, par définition, ne devrait pas en avoir !).
Si on m’avait dit un jour que je serais ému aux larmes en voyant deux boites de conserves se serrer les pinces…
Quand on achète unecarte UGC valable 2 mois, on se dit toujours « 5 films en deux mois… une formalité ! ». Puis la date butoir approche dangereusement, et on se décide à aller voir un film qui nous aurait sans doute échappé sans cette pression salutaire ! Voilà comment, en ce vendredi d’août, je me décide à aller voir le film « Dorothy », sans trop savoir de quoi il en retourne, mais dont l’affiche avait déjà attiré mon regard et titillé ma curiosité.
Il y d’abord une bonne surprise, Dorothy est un film réalisé par une française, Agnès Merlet. Il est important de le signaler car ni le thème, le casting ou les lieux (une petite île au nord de l'Irlande) ne laissent transparaître cette identité franchouillarde !
L'histoire raconte l'enquête d'une psy devant faire un rapport concernant une jeune baby-sitter, Dorothy, accusée d'avoir violenté un bébé. Elle découvre bientôt que Dorothy est "habitée" par de multiples personnalités. Dès son arrivée, elle est victime d’un violent accident de la route provoquée par des véhicules fous arrivant en contresens. Hébergée dans un hôtel sordide, elle fait la connaissance des habitants de l’île, qui vivent comme des reclus, en communauté. Nous découvrons également que, comme dans tout bon film du genre, l’héroïne, Jane Morton, cache une fêlure, un drame familial dont une mère ne se relève jamais…
L'histoire est simple, voire même classique. Pourtant, elle fonctionne à merveille. La mise en scène est sobre mais bougrement efficace (pas de cadrage épileptique). Aucune star ne figure au générique, mais les deux interprètes principales, Caprice van Houten et la jeune Jenn Murray sont remarquables. Cette dernière "s'approprie" de façon magistrale toutes les personnes qui l'habitent (j'ai hâte de revoir ce film en VO pour véritablement apprécier sa performance!). Elles sont entourées d'acteurs qui ont tous des "gueules" pas possibles ! Le huis clos constitué par cette île sauvage et cette communauté d'un autre temps sont des éléments clés participant à imposer une ambiance inquiétante. Nous sommes à des années lumières de ce qu'Hollywood aurait fait d'un tel scénario… et c’est tant mieux ! Après avoir installé ce climat particulier, présenté ces personnages inquiétants, peu à peu les pièces du puzzle se mettent en place et nous livrent les clés du mystère qui prend sa source dans ce que l'homme a de plus vil...
Ce film, dans son traitement est très original et sans atteindre la qualité de films comme "Les Autres" ou "L'Orphelinat", il prouve que l'école française pourrait rattraper l'école espagnole… si on lui en donne les moyens ! En terme de référence, dans l'esprit, on peut aussi le rapprocher d'oeuvres comme "Le 6ème sens" ou "Identity".
Ce thriller psychologique est une petite merveille. Comme souvent avec de pareils films, l’ultime scène vient apporter une révélation finale (que l’on ne voyait pas venir !) et nous conforter dans notre sentiment qu'il existe encore des créateurs capables de nous surprendre par le fond et la forme.
Il existe plusieurs sujets sur lesquels je reconnais parfois manquer cruellement d’objectivité. Je pourrais citer Kiss, Floor Jansen, Nicole Kidman, Mylène Farmer et … X-Files !!! Depuis que j’ai découvert cette série, le lui voue un culte inaltérable. Quand les audiences chutaient pour les dernières saisons et que les éternels grincheux ne trouvaient rien d’autre à dire que « C’était mieux avant » ou « Sans Mulder c’est plus pareil »…gnagnagna… je restais fidèle contre vents et marées. En essayant d’être objectif, je persiste à penser que la série avait su garder pendant neuf saisons un niveau de qualité exceptionnelle. Cette série a révolutionné le genre et nous a donné un duo mythique : Mulder & Scully.
Alors quand j’ai su que le second long métrage était enfin lancé je me suis transformé en marsupilami abducté par ET ! Trop de bonheur !!
Alors, que vaut donc ce retour après de trop longues années d’absence ?
Je le répète, difficile d’être objectif... En effet dès le début du film, quand ont retenti les premières notes de la célèbre musique de Mark Snow…j’étais conquis ! Comme quand on retrouve un vieux pote. Evidemment le pote a pris quelques années de plus mais finalement on le reconnaît au premier coup d’œil. On lui pardonne ses quelques imperfections car il a su garder tout ce qu’on aime chez lui. « X-Files Régénération » (titre français honteusement préféré au « I wan’t to Believe » de la VO) n’explore pas la « mythologie » de la série : la conspiration et les extraterrestres. Il s’apparente à ces épisodes dans lesquels les deux agents traquaient des tueurs en séries, des créatures mutantes et autres joyeusetés. Après la séquence d’ouverture où un bataillon du FBI guidé par un prêtre extra lucide découvre un bras amputé dans la neige et qu’un agent du FBI ne soit enlevé, nous retrouvons Scully. Elle a quitté le FBI et retrouvé son boulot de médecin. Elle s’occupe plus particulièrement d’un gamin atteint d’une maladie grave. Malgré les quelques années en plus (l’actrice fêtera ses 40 ans le 9 août prochain), Gillian Anderson conserve sa place sur ma liste plastifiée (les fans de Friends comprendront !). Mince, cheveux longs, elle a subliment vieilli ! La première apparition de Mulder est moins glorieuse : il est hirsute et barbu ! Malgré cela, il apparaît découpant la presse à la recherche d’articles destinés à rejoindre ses fameux panneaux d’affichage. Il mange toujours des graines de tournesol.Il a planté des dizaines de crayons dans le plafond. Son poster « I Wan’t to Believe » est affiché ainsi que la photo de sa sœur… Bref, c'est notre Mulder, fidèle à cette image déjà présente dans le tout premier épisode.
Je ne dirai rien sur l’intrigue qui pourra sans doute paraître improbable à certains et ce n’est sans doute pas le point fort de ce film. Le budget est largement inférieur à celui du premier film. Mais pour ma part, et c’est bien là l’essentiel, j’ai replongé avec plaisir dans cette ambiance et cette lumière si particulières. Quel plaisir de guetter les petites références à la série, de retrouver aussi Skinner, d’apercevoir furtivement Chris Carter dans un coin de l’image, de retrouver l’humour de Mulder et d'entendre une Scully avec un langage « très fleuri » ! Mais surtout il y a ce couple : Mulder et Scully. L’alchimie est restée intacte. Leur relation reste toujours ici complexe, tourmentée, torturée. Ils sont toujours chacun hantés par leurs démons, leurs doutes. Tellement différents…mais tellement proches. Les prestations des deux acteurs sont remarquables (vivement que je vois le film en VO quand même!) avec mention spéciale pour Gillian Anderson, qui a sans doute un rôle plus "riche" et plus "en émotion" que celui de David Duchovny. Vous l’aurez compris, j’adore ce film ! Espérons que l’accueil réservé au film par les critiques et le public n’empêchera par cette équipe de nous livrer aux alentours de 2012 le troisième opus consacré lui, à la « mythologie »… Pour la petite histoire, il y a une scène post générique qui tranche véritablement avec l’ambiance noire et glauque du film. Personnellement j’ai trouvé ce petit clin d’œil au public super sympa.
Et encore une nouvelle adaptation d'un comic Marvel! Hulk a droit à un second long métrage malgré le semi échec critique et commercial du premier opus. Du coup, changement de réalisateur (place à un français! Cocorico!) et d'interprète principal (Edward Norton prendla place d'Eric Bana). Alors, verdict? Et bien, excellente surprise! Le film est particulièrement réussi et se hisse à la hauteur des meilleures adaptations d'un comic sur grand écran. Les origines du géant sont très vite expédiées (le temps du générique) et on découvre un Bruce Banner qui s'est exilé au brésil pour tenter de maîtriser sa colère. La vision des favelas est impressionnante et donne lieu à une première rencontre avec Hulk. On le voit plus qu'on le devine lors de cette première apparition.
La deuxième nous permet de vraiment le découvrir. Il est moins vert que dans le premier film!! La créature numérique fait un effet boeuf (un gros boeuf!) et s'avère bien plus réussie. On voit vraiment l'évolution de ses émotions dans son attitude, son faciès et ses yeux. Le casting est un autre point fort du film : outre Edward Norton, il y a William Hurt, Tim Roth et Liv Tyler. Le couple Norton/Tyler fonctionne à merveille. La scène des retrouvailles est simple et émouvante. La belle Liv arrive à nous faire gober que par amour, elle oublie totalement l'alter égo monstrueux de son fiancé et en reste raide dingue! Elle ne flippe même pas! The power of love! La relation présntée dans le film entre Hulk et Betty Ross peut rappeler un peu King Kong. L'image du couple, abrité de la pluie dans une groupe est de toute beauté. La baston finale est très intense! L'affrontement entre Hulk et Abomination est sans doute une des scènes de combats les plus violentes dans un film adapté d'un comic. D'une manière générale, l'ambiance est d'ailleurs assez sombre et laisse peu de place à l'humour.
Vous l'aurez compris, ce Hulk nouveau est une réussite! Comme d'habitude dans les adaptations Marvel, il est truffé de références : on voit apparaître le nom de Nick Fury ou de Stark Enterprise, Stan Lee (le créateur) fait son inévitable apparition et on retrouve Lou Ferrigno (le Hulk de la série TV) dans le rôle d'un flic. Enfin, la dernière scène...Celle dont les fans ont rêvé sans l'espérer! Elle peut sembler bizarre pour les non initiés ou ceux qui n'ont pas vu "Iron Man". Pourtant elle laisse envisager qu'après les X-Men et les FF4, la troisième équipe de Super Héros de l'écurie Marvel pourrait elle aussi rejoindre le grand écran!!!!
Il n'existe que deux réalisateurs pour lesquels je ne réfléchis jamais avant d'aller voir leur nouvelle offrande cinématographique : Tim Burton et M. Night Shyamalan. En ce qui concerne ce dernier, j'ai réussi à ne rien lire et à ne rien entendre à propos de son nouveau film "Phénomènes". Je ne savais pas à quoi m'attendre, je ne savais rien de l'histoire.... Dès les premières minutes (générique avec nuages filmés en accéléré puis les suicides collectifs), on comprend que nous sommes encore devant un film unique. Cette scène montrant des ouvriers se jetant des toits est absolument terrifiante. L'horreur intégrée au quotidien fait toujours froid dans le dos. On reconnait aisément le style du réalisateur. Le rythme est lent, rythmé par la musique sublime de James Newton Howard, et ponctué par de courtes scènes chocs (comme celle évoquée ci-dessus et de nombreuses autres). Seul tout petit reproche : je n'ai pas trouvé trouvé Mark Walberg très convaincant dans le rôle principal (à confirmer en regardant la VO lors de la future sortie dvd). Face à ces "Phénomènes" qui affectent seulement une partie du territoire américain, l'humain est bien impuissant. Shyamalan nous livre une thèse très intéressante et nous convie à réfléchir sur notre statut de terrien locataire et non pas propriétaire...
Steven Spielberg, George Lucas, Harrison Ford, John Williams. Quel bonheur de retrouver ces 4 noms sur la même affiche! Presque 20 ans après le troisième épisode, Indy est enfin de retour! Et quel retour! Pas la peine de tergiverser, ce nouvel épisode est très réussi et n'a pas à rougir face à ces glorieux ainés. L'histoire débute dans la zone 51 et nous permet de découvrir notre héros dans une situation déjà périlleuse! Contrairement aux 3 premiers volets, cette scène d'ouverture a un lien avec tout le reste du film dont je ne dévoilerai rien! Dans les seconds rôles, nous découvrons Shia LeBeouf (Junior Junior qui apparait tel Brando dans "l'Equipée Sauvage"), John Hurt, Cate Blanchett (méconnaissable avec sa coupe à la Louise Brooks mais impeccable comme toujours) et retrouvons avec plaisir Karen Allen (présente dans "Les Aventuriers de l'Arche Perdue"). Le film est truffé de scènes d'actions tout aussi mémorables qu'improbables, et c'est pour cela qu'on aime ça! Les effets spéciaux sont impeccables, les dialogues plein d'humour. On peut voir quelques références à d'autres films de Spielberg et Lucas. La course poursuite dans la jungle et le duel à l'épée renvoient inévitablement au "Retour du Jedi" et aux combats de sabres laser de Star Wars. Quant au final, j'y vois un côté "Rencontre du Troisième Type". Au final, un film à voir et qui nous laisse même espérer qu'il ne faudra pas attendre aussi longtemps l'épisode 5. On y croit!
D'une manière générale, dès qu'une adaptation d'un Comic sort, j'enfile ma cape, mon plus beau collant, je me saisi d'une épée, je parle dans des bulles et je me rue dans le cinéma le plus proche! Evidemment, parmi ces adaptations, on trouve de vrais petits chefs d'oeuvres, des films moyens et des bouses! La question du jour était donc de savoir si cet Iron Man pouvait rejoindre les Batman de Tim Burton ou celui de Christopher Nolan, les X-men de Bryan Singer... L'affiche, les previews et le choix du comédien principal, Robert Downey Jr (qui s'est énormément investi dans le projet) laissaient penser qu'on évitait déjà le syndrôme Hulk ou les gentillets FF4!C'est donc assez confiant que je me suis rendu au cinéma. Je n'ai pas encore suffisamment de recul pour dire s'il rentre dans la catégorie citée ci-dessus, mais je pense qu'il n'en est pas loin! Iron Man est très réussi. Les origines ont certes été transposées à notre époque mais tout l'esprit du Comic est bien présent. En un seul film on retrouve de multiples références à des épisodes de la série. C'est d'ailleurs toujours un plaisir de les chercher et de guetter l'apparition de Stan Lee (le créateur de tous les héros mythiques de la maison Marvel). Robert Downey Jr campe un Tony Stark plus vrai que nature et Gwyneth Paltrow (de retour après pouponnage) n'a jamais été aussi jolie que dans ce rôle de l'assistante dévouée et amoureuse de son patron, Pepper Potts. De belles scènes d'action, de l'humour, des bons sentiments sans tomber dans la mièvrerie, Iron Man est un excellent moment de cinéma qui devrait ravir les fans "historiques" et ceux qui découvrenet tête de fer! De plus, un film qui s'ouvre avec "Back in Black" d'ACDC et se termine avec "Iron Man" de Black Sabbath, ne peut pas être foncièrement mauvais!!