jeudi 6 novembre 2008

LE LIVRE EN FETE 2008 - SAINT ETIENNE


« Qui c’est les plus forts ? Evidemment c’est les Verts ! »…Difficile de donner raison à cette vieille rengaine de supporters. Tout du moins lorsqu’on débarque pour la première fois à Saint Etienne. Mais reprenons depuis le début !

En ce week end automnal, l’occasion était belle de se retrouver entre amis. La situation géographique de l’événement permettait en effet à Sésé et moi de retrouver Vanessa (venue en train de Suisse) et Maud (presque régionale de l’étape et que je n’avais pas vue depuis le concert de légende de Kiss à Bercy en juin dernier).

Levés aux aurores, Sésé et moi partons donc de Toul vers 7 heures. Après un voyage sans trop d’encombres (hormis un petit couac vers Lyon), nous arrivons à Saint Etienne en fin de matinée. Tout va bien, nous sommes dans les temps, nous devrions être à l’hôtel en même temps que Vanessa…Remarquez bien l’emploi du conditionnel dans la phrase précédente…

Car voilà, Saint Etienne est un labyrinthe ! Les rues sont étroites, à sens unique et la moindre erreur vous oblige à refaire le tour d’un ou plusieurs pâtés de maison ! Du coup, tels des gamins à la plage, nous enquillons les pâtés les uns après les autres !!

Finalement, alors que Vanessa est déjà à l’hôtel, nous arrivons enfin à garer la Titimobile dans le parking de l’hôtel duquel elle ne bougera plus jusqu’à notre départ !

L’hôtel est lui aussi un labyrinthe : un premier ascenseur nous mène à l’accueil et il faut en prendre un autre pour gagner les chambres…Compliqués les stéphanois ^^.

Petit contre temps, la chambre ne sera disponible qu’à partir de 14 heures. Nous laissons donc nos bagages à la réception (dont la sublime et irréelle valise verte pomme de Vanessa !!).

Le Salon étant à deux pas, nous partons en reconnaissance et décidons de faire quelques repérages avant les hostilités. Nous profitons ainsi d’un des rares moments durant lesquels les allées seront accessibles ! Nous remarquons que Thierry Serfaty et Daniel Angelo sont juste à côté de celle qui va provoquer un belle pagaille durant l’après midi…Ségolène Royal…

Le temps d’apercevoir quelques auteurs qui ne sont pas encore partis déjeuner (dont la marraine Annie Duperey) et nous décidons également de nous sustenter. La collation est prise sur les marches surplombant le chapiteau et en plein soleil. Nous commençons à bien aimer cette ville !

Retour à l’hôtel pour découvrir notre chambre. Que Maud soit remerciée de nous avoir dégotté ce lieu ! Le lit double (que je laisse tel un gentleman aux filles) est couvert de pétales de roses et mon lit d’appoint (plus petit)…couvert de rien ! La salle de bain n’a pas la taille d’une cabine téléphonique. Bref, on est troooooop bien !!


La foule est déjà dense (« Let’s dense » comme dirait Bowie) en ce début d’après midi (je parle maintenant du Salon et plus de notre chambre bien sur !).

Nous retrouvons Thierry Serfaty et Daniel Angelo. Ils doivent se contenter d’un espace encore plus petit que le matin. La foule se presse déjà pour voir Ségolène…No comment…

C’est toujours un immense bonheur de revoir Agnès Abécassis (faut vraiment que je lise « Toubib or not Toubib », je crains !). Nous convenons de boire un pot plus tard (Agnès sera aux première loges pour voir Miss Poitou et sa cour).

Je me dirige ensuite vers Romain Sardou pour lui faire dédicacer son premier roman et acquérir son petit dernier. Nous échangeons quelques mots sur ses livres (ses thrillers médiévaux, son thriller plus « traditionnel » et ses contes de Noël). Ayant entendu qu’il comptait faire une série de romans ayant pour titres des extraits du « Notre Père » (après « Délivrez nous du mal » et « Pardonnez nos offenses »), il me confirme qu’il y en aurait effectivement au moins deux autres. Je le salue, le remercie … et lui me remercie d’être un lecteur ! Très sympa le « fils de » !

Alors que Sésé et Vanessa m’attendent pour aller boire un pot (que nous aurions pu partager avec Thierry, Daniel et Patrick Graham mais une suite d’incompréhensions a tout fait capoter !), je me dirige vers Lorraine Fouchet. Avant de repartir avec un exemplaire de « Place Furstenberg » paré d’une géniale dédicace, nous discutons assez longuement (trop sans doute pour mes deux amies qui attendent dehors !!). Merci Lorraine pour tes mots pleins de gentillesse et qui résonnent encore dans ma tête.

Entre temps, Ségo vient d’arriver, on frôle l’émeute et surtout le n’importe quoi….Du coup je retrouve enfin les filles pour quitter ce cirque et aller boire un pot !

Nous parcourrons rues et terrasses du centre ville à la recherche d’une table libre. Ambitieux projet ! Finalement attablés, nous découvrons l’architecture de la ville et notamment celle d’un immeuble que les filles veulent acheter ! Ah ces filles et leur folie des grandeurs….^^

Retour au Salon. L’Ex madame François Pays Bas est partie. Merci aux organisateurs de ne plus confondre Salon du livre avec meeting politique (son « stand » aurait être du au moins être isolé).

Nous arpentons les allées puis retrouvons Agnès…et requittons le salon pour aller boire un pot en sa compagnie ! Cette fois nous trouvons une table libre à une terrasse. Maud nous rejoint enfin. Je me retrouve donc en très charmante compagnie ^^ (certaines mauvaises langues parlent même de mon « harem » !!).

Dernier détour par le Salon. Nous présentons Maud à Henri, lui qui souhaite apprendre à jouer de l’accordéon. Mais voilà, mossieur refuse de faire des allers retours Paris-Lyon pour prendre des leçons, on croît rêver !! Le Malmsteem du piano à bretelles, « L’Accordéon Hero » n’est pas encore né !!

Alors que nous discutons avec Bernard Simonay, Maud se voit interpellée par Valérie Bonnier qui voit en elle le sosie de l’héroïne de son roman (« Toutes les rousses ne sont pas des sorcières »). Je pense qu’elle fait le coup à toutes les rousses !

Avant d’aller manger, nous repassons à l’hôtel (je vous ai dit que notre chambre était royale ?). Bonne déconnade, visionnage de conneries sur youtube… Et surtout, Vanessa et Maud découvrent qu’elles ont fréquenté la même école !

Nous nous restaurons dans une pizzeria bien sympa et nous livrons à un jeu : le bac des métalleux qui consiste à trouver le maximum de noms de groupes de la famille « Metal » commençant par une lettre choisie au hasard. Vanessa nous invente des noms (parfois hautement crédibles) et participe activement (non, Vanessa, Emile & Images n’est pas un groupe de Black Metal, n’insiste pas ^^).

Nous rentrons dans notre chambre (royale pour ceux qui ne suivent pas). Les filles papotent jusqu’à point d’heure (merci à l’inventeur des boules Quiès !!)…

Afin de profiter à fond de notre dimanche mais aussi afin de nous goinfrer avec le petit déjeuner compris dans le prix dérisoirement bas de notre suite royale, nous nous levons aux aurores (traduction de 9 heures et des poussières). Le buffet est sympa et nous prenons notre collation matinale au son de « Emile & Images »… Nan je déconne, c’est pire que ça ! Une chorale a pris place dans une des salles de l’hôtel et des chants religieux résonnent… Nous prenons vite la fuite !!!!

En cette fin de matinée du dernier jour du Salon, certains auteurs ne sont pas encore là et ceux qui sont présents ont l’air bien épuisés. Daniel nous raconte leur repas de la veille, tellement exceptionnel que lui et Patrick Graham ont rêvé de manger un bon sandwich avec des frites !

Etant en retard sur mon planning achats, je me procure deux livres de Thierry (« La Nuit Interdite » et « Le Sang des Sirènes ») qu’il enjolive de dédicaces dont il a le secret !

Je reste dans la famille « Thriller » et je demande Patrick Graham. J’avais beaucoup aimé « L’Evangile selon Satan » (premier chapitre énormissime notamment) mais j’avais trouvé le roman beaucoup trop long. Malgré cela, je suis très curieux de découvrir son petit dernier (« L’Apocalypse selon Marie ») qui est venu compléter ma collecte du week end.


Nous profitons de la pause déjeuner pour aller faire un tour du côté des bouquinistes qui sont installés à deux pas du Salon. Le cadre est magnifique ! Finalement, Saint Etienne est plutôt une jolie ville…quand on est piéton !

Le temps de manger un panini et nous attaquons la dernière ligne droite !

Maud se voit notamment de nouveau interpellée par Valérie Bonnier mais, à son grand désespoir, ne rencontre pas Jean Louis Debré (son idole ultime après Tobi….sans rancune Maud !).

Il est finalement temps de saluer tout ce petit monde et de conduire Vanessa vers l’une des gares de Saint Etienne. Et oui, il y a cinq gares….j’en reste encore baba !!

Nous arrivons à l’heure et laissons repartir Vanessa vers ses terres helvétiques.

Nous ne rentrons pas directement en Lorraine mais un petit crochet par Ecully s’impose pour déposer Maud. Apéro, cassage de croûte (merci maman de Maud !) et cette fois nous rentrons vers Toul et Nancy.

Super Week End avec les filles ! Changez rien, je vous adore !

Pour d’autres visions de ce week end stéphanois, c’est par ici :

http://blog.lesenfantsdelo.com/

http://thefrips.blogspot.com/2008_10_01_archive.html