lundi 4 août 2008

THE X-FILES (REGENERATION) (2008)

Il existe plusieurs sujets sur lesquels je reconnais parfois manquer cruellement d’objectivité. Je pourrais citer Kiss, Floor Jansen, Nicole Kidman, Mylène Farmer et … X-Files !!!
Depuis que j’ai découvert cette série, le lui voue un culte inaltérable. Quand les audiences chutaient pour les dernières saisons et que les éternels grincheux ne trouvaient rien d’autre à dire que « C’était mieux avant » ou « Sans Mulder c’est plus pareil »…gnagnagna… je restais fidèle contre vents et marées. En essayant d’être objectif, je persiste à penser que la série avait su garder pendant neuf saisons un niveau de qualité exceptionnelle. Cette série a révolutionné le genre et nous a donné un duo mythique : Mulder & Scully.

Alors quand j’ai su que le second long métrage était enfin lancé je me suis transformé en marsupilami abducté par ET ! Trop de bonheur !!

Alors, que vaut donc ce retour après de trop longues années d’absence ?

Je le répète, difficile d’être objectif... En effet dès le début du film, quand ont retenti les premières notes de la célèbre musique de Mark Snow…j’étais conquis ! Comme quand on retrouve un vieux pote. Evidemment le pote a pris quelques années de plus mais finalement on le reconnaît au premier coup d’œil. On lui pardonne ses quelques imperfections car il a su garder tout ce qu’on aime chez lui.
« X-Files Régénération » (titre français honteusement préféré au « I wan’t to Believe » de la VO) n’explore pas la « mythologie » de la série : la conspiration et les extraterrestres. Il s’apparente à ces épisodes dans lesquels les deux agents traquaient des tueurs en séries, des créatures mutantes et autres joyeusetés.
Après la séquence d’ouverture où un bataillon du FBI guidé par un prêtre extra lucide découvre un bras amputé dans la neige et qu’un agent du FBI ne soit enlevé, nous retrouvons Scully. Elle a quitté le FBI et retrouvé son boulot de médecin. Elle s’occupe plus particulièrement d’un gamin atteint d’une maladie grave. Malgré les quelques années en plus (l’actrice fêtera ses 40 ans le 9 août prochain), Gillian Anderson conserve sa place sur ma liste plastifiée (les fans de Friends comprendront !). Mince, cheveux longs, elle a subliment vieilli !
La première apparition de Mulder est moins glorieuse : il est hirsute et barbu ! Malgré cela, il apparaît découpant la presse à la recherche d’articles destinés à rejoindre ses fameux panneaux d’affichage. Il mange toujours des graines de tournesol. Il a planté des dizaines de crayons dans le plafond. Son poster « I Wan’t to Believe » est affiché ainsi que la photo de sa sœur… Bref, c'est notre Mulder, fidèle à cette image déjà présente dans le tout premier épisode.

Je ne dirai rien sur l’intrigue qui pourra sans doute paraître improbable à certains et ce n’est sans doute pas le point fort de ce film. Le budget est largement inférieur à celui du premier film. Mais pour ma part, et c’est bien là l’essentiel, j’ai replongé avec plaisir dans cette ambiance et cette lumière si particulières.
Quel plaisir de guetter les petites références à la série, de retrouver aussi Skinner, d’apercevoir furtivement Chris Carter dans un coin de l’image, de retrouver l’humour de Mulder et d'entendre une Scully avec un langage « très fleuri » !
Mais surtout il y a ce couple : Mulder et Scully. L’alchimie est restée intacte. Leur relation reste toujours ici complexe, tourmentée, torturée. Ils sont toujours chacun hantés par leurs démons, leurs doutes. Tellement différents…mais tellement proches. Les prestations des deux acteurs sont remarquables (vivement que je vois le film en VO quand même!) avec mention spéciale pour Gillian Anderson, qui a sans doute un rôle plus "riche" et plus "en émotion" que celui de David Duchovny.
Vous l’aurez compris, j’adore ce film !
Espérons que l’accueil réservé au film par les critiques et le public n’empêchera par cette équipe de nous livrer aux alentours de 2012 le troisième opus consacré lui, à la « mythologie »…
Pour la petite histoire, il y a une scène post générique qui tranche véritablement avec l’ambiance noire et glauque du film. Personnellement j’ai trouvé ce petit clin d’œil au public super sympa.

I Wan’t to Believe…

1 commentaire:

La fripouille lorraine a dit…

David Duchovny m'a plus fait penser à son personnage dans Californication qu'au bon vieux Mulder. Mais comme toi, j'ai aucun recul quand il s'agit de lui donc j'ai aimé Mulder... mais pas le film...