Dès le générique (des mains d’enfants qui déchirent une tapisserie) et les premières images, on comprend que « l’Orphelinat » n’est pas un film comme les autres. L’ambiance très particulière, la mise en scène, le rythme lent (ce n’est pas péjoratif !) nous renvoient vers « Les Autres ». Ce film possède une identité propre, à cent lieues des stéréotypes américains ou de l’école japonaise. Les espagnols ne s’y sont d’ailleurs pas trompés en réservant un accueil triomphal et historique à ce somptueux film ibérique.
Laura a passé les premières années de sa vie dans un orphelinat.
Bien des années plus tard, mère d’un petit garçon, Simon, atteint d’une maladie grave, elle et son mari achètent le bâtiment afin d’en faire un centre d’accueil pour quelques enfants handicapés. Le jour de l’inauguration, le fils de Laura, qui vient d’apprendre qu’il a été adopté, disparaît sans laisser de traces. Mais Laura a aperçu un autre petit garçon affublé d’un sac laissant juste deviner ses yeux. Elle seule l’a vu…Commence alors la quête d’une mère désespérée à la recherche de son fils.
Je n’en dirai pas plus tant ce film est un grand moment de cinéma.
Les pièces du puzzle s’imbriquent lentement les unes aux autres afin d’aboutir à un final inattendu. Sans effets spéciaux, sans jets d’hémoglobine, sans grosses ficelles, « L’orphelinat » fait peur, fait sursauter, fait réfléchir (« Il ne faut pas voir pour croire, mais croire pour voir »).
Juan Antonio Bayona, parrainé par Guillermo del Toro, s’impose déjà comme un réalisateur à suivre en livrant une partition proche de celle d’Alejandro Amenabar.
L’actrice principale, Belen Rueda, est en permanence à l’écran. Elle est tout simplement éblouissante de sobriété, entièrement au service de l’histoire.
Vous l’aurez compris, c’est pour des films comme ceux-là que j’aime le cinéma.
Laura a passé les premières années de sa vie dans un orphelinat.
Bien des années plus tard, mère d’un petit garçon, Simon, atteint d’une maladie grave, elle et son mari achètent le bâtiment afin d’en faire un centre d’accueil pour quelques enfants handicapés. Le jour de l’inauguration, le fils de Laura, qui vient d’apprendre qu’il a été adopté, disparaît sans laisser de traces. Mais Laura a aperçu un autre petit garçon affublé d’un sac laissant juste deviner ses yeux. Elle seule l’a vu…Commence alors la quête d’une mère désespérée à la recherche de son fils.
Je n’en dirai pas plus tant ce film est un grand moment de cinéma.
Les pièces du puzzle s’imbriquent lentement les unes aux autres afin d’aboutir à un final inattendu. Sans effets spéciaux, sans jets d’hémoglobine, sans grosses ficelles, « L’orphelinat » fait peur, fait sursauter, fait réfléchir (« Il ne faut pas voir pour croire, mais croire pour voir »).
Juan Antonio Bayona, parrainé par Guillermo del Toro, s’impose déjà comme un réalisateur à suivre en livrant une partition proche de celle d’Alejandro Amenabar.
L’actrice principale, Belen Rueda, est en permanence à l’écran. Elle est tout simplement éblouissante de sobriété, entièrement au service de l’histoire.
Vous l’aurez compris, c’est pour des films comme ceux-là que j’aime le cinéma.
2 commentaires:
Vi, j'ai entendu parler de ce film. Je vais attendre qu'il sorte en dvd pour que je puisse couper le son et pas avoir les chocottes!! :)
que veux tu que dise de plus ... bah rien tu as tout dis parfaitement et que je suis en total accord avec toi
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